Foire aux questions (FAQ)

1. Quelles sont les principales qualités d’une personne qui révise ?

Il est essentiel de très bien maîtriser la langue dans laquelle le document est rédigé, de bien connaître les règles de grammaire, de syntaxe et de typographie et d’aimer la langue. L’objectif est de veiller à ce qu’un texte soit clair, tout en respectant la pensée de l’auteur. Pour plus de détails, veuillez lire La profession de réviseur et la site gouvernemental Portail linguistique du Canada.

2. Quelle formation faut-il pour devenir réviseure ou réviseur ?

Dans les universités francophones, il existe peu de programmes qui mènent à un diplôme en révision, contrairement à certaines universités anglophones (Ryerson, Simon Fraser). L’Université de Sherbrooke a mis sur pied un microprogramme en révision de textes. L’UQAM, dans son baccalauréat en sciences du langage, propose un profil intitulé Rédaction et révision de textes. À l’Université de Montréal, on peut s’inscrire à un cours de 45 heures sur la révision dans le cadre du certificat en rédaction, notamment. D’autres établissements d’enseignement universitaire comptent des cours équivalents dans leurs programmes de traduction, de littérature, de communications ou de rédaction.

Les chemins qui mènent à la révision sont nombreux. On trouve souvent des réviseures et réviseurs qui ont une formation en traduction, en littérature, en journalisme, en communications. Ensuite, ce sont des concours de circonstances qui ont permis à ces personnes de devenir réviseures et réviseurs. Pour plus de détails, veuillez lire La révision comme choix de carrière.

3. Réviseurs Québec offre-t-elle de la formation?

Chaque année, Réviseurs Québec met sur pied trois ou quatre séminaires d’une journée sur des sujets susceptibles d’intéresser les réviseurs en exercice, qu’ils soient membres ou non-membres.

4. J’aimerais devenir travailleur autonome en révision linguistique. Quelles sont mes chances de succès? Par où dois-je commencer?

Une carrière comme langagière ou langagier exige temps et détermination. Sa réussite dépend de plusieurs facteurs : la force de votre réseau, le type de contrats que vous décrochez, les stratégies déployées, l’effort investi, la compétence démontrée, etc. Voici quelques pistes :

Consultez le document Principes directeurs en révision professionnelle de Réviseurs Canada pour prendre connaissance des pratiques établies, des aptitudes et des compétences nécessaires à l’exercice de cette profession.

Participez aux activités organisées par Réviseurs Québec pour rencontrer des langagières et langagiers et discuter avec eux de leur réalité professionnelle.

Adhérez à Réviseurs Canada et accédez à du perfectionnement professionnel (ateliers, séminaires, panels de discussion), des occasions d’emploi (répertoire des réviseurs, tableau d’affichage des offres d’emploi), de l’information essentielle (site Web, publications, bulletins, forums et babillards en ligne), des occasions de réseautage (congrès national, bénévolat, rencontres), et même des services commerciaux (médiation, assurance, adresse courriel).

Pour les aspects administratifs, financiers ou pour le marketing, adressez-vous aux organismes de soutien à l’entrepreneuriat de votre région. La plupart offrent un accompagnement au démarrage d’entreprise qui améliore vos chances de succès.

5. Combien une réviseure our un réviseur pigiste gagne-t-il? Quels sont les tarifs en vigueur?

Lorsqu’il est question de révision, les taux varient selon plusieurs facteurs, notamment le type de travail et le temps qu’il requiert, l’expertise et l’expérience du réviseur, la langue et le besoin (ou non) de traduction, le marché (p. ex., les prix demandés par les réviseurs de la région métropolitaine peuvent être différents de ceux qui demeurent en région) et la complexité du matériel.

En général, les réviseures et les réviseurs sont rémunérés selon un tarif horaire. Occasionnellement, un tarif par page est demandé ou un montant forfaitaire peut être offert pour un projet global. Les tarifs horaires s’échelonnent entre 30 $ et 100 $.

6. Y a-t-il une grille tarifaire prévue par Réviseurs Canada?

Non. Réviseurs Canada est une organisation sans but lucratif et n’a pas pour objectif de réglementer le marché, mais plutôt de réunir des réviseures et réviseurs en une communauté afin que les membres puissent se soutenir et s’entraider.

7. L’association Réviseurs Canada m’aidera-t-elle à trouver un emploi? Fournit-elle du travail aux réviseures et réviseurs?

Réviseurs Canada n’a pas pour rôle de fournir du travail à ses membres. Cependant, il arrive que Réviseurs Québec reçoive des offres d’emploi ou de contrats. Elle les achemine alors à ses membres par courriel, à titre de renseignement, afin que les personnes intéressées puissent poser leur candidature ou faire une offre de service.

Sur le site de Réviseurs Canada, il existe un répertoire de réviseurs que la clientèle peut consulter. Les membres qui souhaitent ajouter leur profil au répertoire doivent s’inscrire et verser des frais annuels de 80 $ (plus taxes).

Par ailleurs, il est certain que Réviseurs Canada a toujours besoin de bénévoles pour l’aider dans toutes ses communications. Faire du bénévolat au sein de l’association permet à une personne d’avoir de la visibilité et d’établir des contacts avec d’autres professionnels. Plusieurs bénévoles ont affirmé avoir obtenu des contrats ou du travail grâce à ces contacts.

8. L’association Réviseurs Canada est-elle un ordre professionnel?

Non. Réviseurs Canada est une association qui regroupe des réviseurs en une communauté. Les services qu’elle offre reposent en grande partie sur le travail de très nombreux bénévoles qui ont choisi de s’engager dans leur communauté professionnelle.

9. L’association Réviseurs Canada a-t-elle un code de déontologie?

Non. Réviseurs Canada n’a pas de code de déontologie, mais elle a adopté des principes directeurs en révision professionnelle. Sur le site de Réviseurs Canada, on peut trouver le document Principes directeurs en révision professionnelle dans lequel ces principes sont énoncés.

10. Combien l’association Réviseurs Canada compte-t-elle de membres?

Quelque 1600 personnes d’un océan à l’autre sont membres de Réviseurs Canada. De ce nombre, environ 200 sont francophones, parmi lesquels plusieurs sont bilingues. L’organisation pancanadienne est subdivisée en six sections.

11. À quels critères doit-on répondre pour devenir membre de Réviseurs Canada?

Toute personne qui s’intéresse au domaine langagier, c’est-à-dire à la correction, à la révision, à la traduction et à la rédaction, peut devenir membre de Réviseurs Canada. Il suffit de s’inscrire et de payer les frais d’adhésion. Aucun test n’est exigé. Aucune attestation de scolarité n’est demandée. Seuls les adhérents à titre d’étudiants affiliés doivent fournir une preuve de leur statut d’étudiant. Visitez la page Joignez-vous à Réviseurs Canada pour plus de détails.

12. L’association Réviseurs Canada dispose-t-elle d’un agrément qui permet de certifier des réviseures et réviseurs?

Du côté francophone, le programme n’existe pas pour le moment.

Du côté anglophone, des membres bénévoles ont réussi, après des décennies de travail, à mettre sur pied un programme complet d’agrément. Une réviseure ou un réviseur anglophone peut choisir de passer l’examen d’agrément dans une seule des quatre catégories du programme. Cette personne obtient alors le titre professionnel de cette catégorie seulement, comme la correction d’épreuves, par exemple. Les quatre catégories d’agrément sont la correction d’épreuves, la révision stylistique, la préparation de copie et la révision de fond.

13. L’association Réviseurs Canada a-t-elle un agrément qui permet de reconnaître le niveau d’une réviseure et un réviseur afin de démontrer ses compétences à sa clientèle ?

Non. Réviseurs Canada ne dispose pas de ce genre de reconnaissance professionelle.

Sur le site, trois courts tests sont destinés à des personnes débutantes qui envisagent de se lancer dans la profession. Ces tests ont pour but de les aider à évaluer leurs aptitudes pour la révision : Testez vos compétences.

14. Quelles sources peut-on consulter ?

Une réviseure ou réviseur consultera différentes sources, selon la nature du texte ainsi que le lectorat auquel il est destiné. Pour la révision en français, les dictionnaires usuels de langue, les ouvrages qui traitent de ponctuation et de typographie, le logiciel Antidote, les bases de données comme le Granddictionnaire.com et Termium, par exemple, sont sans aucun doute très utiles. Cependant, aucune source n’est meilleure qu’une autre. Chacune doit être utilisée avec beaucoup de jugement et aucune ne se substitue à une excellente maîtrise de la langue française.

15. Quelles entreprises embauchent actuellement des réviseurs? Quels domaines sont en demande?

Réviseurs Canada ne compile pas de données sur l’évolution du marché. C’est pourquoi il nous est impossible de répondre à ces questions.

16. La section Réviseurs Québec offre-t-elle des possibilités de mentorat à des réviseures et réviseurs débutants?

Malheureusement, la section Québec de Réviseurs Canada n’offre pas de mentorat. À l’occasion, il peut arriver qu’un membre reçoive ce service d’un autre membre. Une telle relation est susceptible de s’établir dans le cadre d’activités de réseautage ou lors d’échanges sur le forum de discussion électronique réservé aux membres de Réviseurs Canada.

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